La machine
Les membres du groupe doivent fabriquer un système sonore et « machinique ». Chaque membre est la pièce d’une
mécanique animée d’un mouvement simple, précis et répétitif. Au mouvement, on ajoute un son pour produire
quelque chose de musical et de dynamique. Gestes et sons doivent être précis.
• Une fois la machine bien rôdée, on peut la faire se déplacer.
Le radeau de la Méduse
- Un membre du groupe vient au plateau et adopte une attitude. Les autres membres complètent le tableau au fur
et à mesure, viennent l’enrichir pour confirmer l’ébauche amorcée, ou s’opposer à la proposition précédente. La
combinaison de ces minuscules situations offre un potentiel illimité.
Cet exercice permet d’abord de se tromper : sans aucun thème, ni aucune consigne, l’image est à lire, à interpréter.
Il faut être très attentif à ce qui est déjà là.
La difficulté est de se mettre d’accord tacitement sur ce qu’on a vu. La question primordiale : Où cela se passe-t-il,
où sommes-nous ? Si l’idée de la première personne au plateau n’est pas celle de la fin, ce n’est pas grave. Le tableau
évolue à mesure que le groupe s’enrichit.
Il faut réfléchir à des actions concrètes afin d’arriver à une cohérence. Ne pas chercher forcément à être original ni
compliqué : on peut copier un geste déjà fait pour former un groupe (par ex : des manifestants, des filles à la plage)
Une fois l’exercie bien rôdé, on parvient à créer une tension dramatique ,sur le principe de base au théâtre :
l’opposition des pôles.( Même un monologue est écrit en réaction par rapport à quelqu’un ou quelque chose)
Chercher à créer des images à lire, avec à l’intérieur une narration. Penser à créer des groupes, des pôles opposés,
une tension
Cet exercice peut se faire lentement, s’étaler sur plusieurs séances si on veut le faire aboutir.
La photo de famille
Des chaises sont alignées sur plusieurs rangs au plateau. Un joueur va se placer sur scène. Les autres membres
viennent se placer en fonction du premier. Il faut tenir une position fixe, y compris dans le regard (précis et orienté)
afin de créer une photo de famille.
Il s’agit d’observer comment la présence des uns et des autres modifie progressivement l’espace. Chacun doit
accueillir ce qui se passe, mais ne pas imposer on idée, sa solution. Le regard du spectateur circule, les groupes
évoluent : les derniers à aller se placer tiennent compte de ce qu’ils ont vu.
Le meneur de jeu peut alors prendre réellement la photo.
Retour de chacun à sa place dans l’ordre inverse : les derniers placés sont les premiers revenus à leur place
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