RACINE ; La tragédie que nous appelons "classique" apparaît vers 1630. C'est un genre extrêmement codifié : une pièce de théâtre en cinq actes et en vers, alexandrins à rime plate. Elle obéit à la fameuse "règle des trois unités" : l'unité d'action tout d'abord, qui suppose une intrigue principale à laquelle peuvent être liées de manière étroite des intrigues secondaires. L'unité de temps, ensuite : par un souci de vraisemblance, mais aussi de concentration de l'action, la durée fictive de l'intrigue tend à se rapprocher au plus près de la durée reelle de la représentation. . Enfin, l'unité de lieu dépend étroitement des deux premières : en effet, la durée maximale de l'intrigue, vingt-quatre heures, limite les déplacements dans l'espace, On le voit, ces règles qui peuvent au premier abord sembler arbitraires sont en fait au service d'une plus grande intensité dramatique dans le déroulement de la crise. Il ne faut pas en déduire que toutes les tragédies sont forcément tragiques, ni que le tragique n'existe que dans les tragédies. Le tragique ne se confond pas non plus avec une fin malheureuse. La notion de tragique fait également apparaître celle de fatalité. Les personnages sont entraînés dans une logique qui les dépasse (voir tragédie) Site recommandé : http://www.restode.cfwb.be/francais/profs4/01Ressources/Ressources/Leah/023-GRpt-Racine/tragedie-racine.htm
ROMANS COURTOIS (Chretien de Troyes) ; Au Moyen âge, la COURTOISIE est une vie de relations propres aux gens de cour, nouée autour d’un seigneur et de sa femme. Au regard des nobles, le COURTOIS ne peut être doté que de toutes les qualités, alors que le VILAIN est entaché de ridicule, de tares et de vices.
Donc, un CHEVALIER COURTOIS, est un chevalier de sang noble qui possède surtout des qualités, très peu de vices. C’est un « gentilhomme » qui se fend en quatre pour secourir tous ceux qui ont besoin de son aide, surtout les demoiselles, les reines, les princesses et les femmes de seigneurs ! Le plus souvent, il tombe éperdument amoureux de l’une d’entre elles et doit ensuite multiplier les aventures et les périls pour prouver son honnêteté, sa courtoisie et sa valeur au combat. Il est donc voué au dépassement de soi et à l’exaltation de l’idéal chrétien. Au Moyen âge, les romans courtois sont de grands récits en vers, écrits en roman, œuvres de pure fiction destinées à divertir une société raffinée, où les femmes commencent à exercer une sérieuse influence intellectuelle. C’est pourquoi l’amour y joue un si grand rôle
SADE ; la perversité la luxure, le vice et l amour
SHAKESPEARE ; l'homme face à son destin, le choix individuel ou les dieux sont des pretextes, chaque homme est libre, dans la solitude, le meurtre horrible en famille, le gout du pouvoirs, la rome antique, l antagonisme des deux familles anglaises lancastre et York, les remords et les interrogations, ou univers oniriques, peuplés de merveilleux avec des histoires d'amour. Peu de spectateurs auront lu Shakespeare, alors ne prendre que les grands axes, orienté vers le meurtre et le remords ou au contraire vers la magie et l'amour.Les dernièrs travaux sur Shakespeare datent de 2007. Une nouvelle édition des oeuvres complétes a vu le jour. Que nous apprend-t'elle? Shakespeare, "le plus grand écrivain de tous les temps" -comme Molière, un siècle plus tard- paraît indifférent au texte et mise tout sur la représentation. Il existe ainsi plusieurs versions de la même pièce, adaptée aux circonstances du spectacle.
Guillaume Chenevière auteur d'une pièce nous donnant à explorer le mystère Shakespeare conclut à son insondabilité.
"Shakespeare n'ayant jamais publié aucune de ses pièces, cette dimension reste une énigme. Le théâtre était réalisé pour les représentations du moment et, à mon avis, l'auteur ne s'imaginait pas alors connaître une postérité. Cette oeuvre monumentale qui conditionne pour partie notre civilisation a ainsi été écrite dans l'instant et dans la perspective unique d'instants éphémères."
Henri Gouhier écrit:
"Gordon Craig va jusqu'à dire : s'il y avait cinquante représentations, les improvisations variaient avec chacune d'elles... C'est avec les notes prises au cours de ces représentations, peut-être par lui-même, que, plus tard, Shakespeare a rédigé les textes destinés à la publication."
(site ; http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Shakespeare)
TATI ; tres visuel, gags en cascade plutot dans la finesse, pas d'échanges verbaux, l'homme perdu dans le monde moderne, la technologie folle, des personnages naifs et heureux ( site ; http://www.tativille.com)
TENESSE WILLIAM ; la déchéance humaine par l alcool, les femmes le jeu, milieu populaire, le désir physique. L'action se situe souvent dans son sud natal. Il met en scène des personnages psychologiquement fragiles qui tentent désespérément de rompre leur solitude dans un monde cruel où les hommes sont les victimes impuissantes d'un système social impitoyable et périmé. Incompréhension, frustration, culpabilité, homosexualité et névroses forment la trame de son univers
TRAGEDIE ; La Tragédie est représentative de l'expression du XVIIe. La composition est faite en cinq actes versifiés. Les personnages sont illustres, des rois réels ou mythiques ( héros antiques ou bibliques). L'époque est historique, antique ou biblique. L'espace est un pays lointain près de la Mer Mediterrannée. La tragédie est souvent l'expression de la classe aristocratique au XVIIe. Le tragique nait toujours d'un conflit (liberté- fatalité.). Le dénoument est "tragique" et finit toujours sur la mort du protagoniste toujours manipulé par des forces qui le/la dépassent (le temps, l'espace, les dieux, la raison). L'effet de la tragédie doit inspirer la terreur, la pitié et crée chez le spectateur une catharis, sorte de purification des passions humaines. Attention à ne pas confondre drame et tragédie. (site recommandé ; http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/lettres/LanguesAnciennes/Textes/dict_tragedie.htm)
TEX AVERY ; univers délirant de bandes dessinées, rapidité, corporel, visuel, utilise l univers des contes pour les transposer dans la vie quotidienne, avec des loups pervers, des petites filles malaimables, des princes idiots...