Seul sur scène, position neutre. Le sujet n'a rien préparé et va devoir commencer son impro (jeu ou narration, au choix) immédiatement au top de l'animateur.
Le principe est le suivant : la première idée est la bonne. Le jouteur doit s'accrocher à la première chose qui lui traverse l'esprit. Cette pensée, fugitive au départ, peut provenir d'un état interne (joie, tristesse), de la mémoire (le jouteur a mal garé sa voiture en arrivant à l'atelier) ou de son environnement, par l'intermédiaire de ses sens (odeur, visage d'un membre du public, bruit dans l'atelier d'à côté). Faisons comprendre que l'on peut partir de presque rien, mais qu'il faut s'y accrocher pendant un certain temps.
Le jouteur a commencé son impro. Il n'a pas pour consigne de chercher quoique ce soit, mais il va naturellement chercher à intéresser son auditoire. Ce faisant, il cherche inconsciemment une idée solide, qui pourra lui faire tenir plusieurs minutes. C'est le moteur. En général, on le voit apparaître lorsque le jouteur lui-même commence à croire en ce qu'il raconte. Ceci se manifeste par des comportements extérieurs : stabilité sur ses pieds, regard plus net, etc. On le sent également à l'intérêt que lui porte le public.
Une fois que le moteur est présent, c'est au choix : soit on laisse continuer, soit on arrête l'impro, en faisant bien remarquer ce qui vient de se produire. Attention, plus que jamais ici, l'animateur doit maintenir une haute attention à ce qui se passe sur scène.