Chacun connait les noms des inventeurs du jeu. ce que l'on sait moins c'est que ces messieurs ont déposé le brevet de leur jeu auprés de la SACD, et demandent des droits d'auteurs pour qu'une équipe puisse faire de l'improvisation théatrale.
Cette demande s'appuie sur des notions anglo-saxonnes du droit d'auteur trés différentes de la France. qui reconnait l'invention d'un concept
Un procés a opposé pendant 10 ans la LIDY (Ligue d'impro des Yvelines) et Gravel et Leduc. ces messieurs reclamaient une somme colossale, en partant du principe que la LIDY (ligue d'impro amateur des Yvelines) était une multinationale de l 'impro ! Ce procés a couté à la LIDY des milliers d'euros/francs.
Finalement un "accord" a été conclu : les droits sont versés à chaque match, 40 % pour les auteurs, 60 % pour les joueurs, qui abandonnent leur droit à la LIDY en signant un document
Aux petits malins qui pensent que ne pas avoir de patinoire ou faire 2 fois 45 minutes au lieu des 3 x 30mn, évite de payer, l'accord porte sur tout spectacle d'impro, peu importe qu'il y ait patinoire ou pas, arbitre ou pas.
Pour le moment, la LIDY est pratiquement la seule à payer des droits d'auteur ! Les professionnels qui ont payé pendant des années ces droits ont cessé aux dernières nouvelles de le faire.
L'accord signé à au moins l'avantage de reconnaitre le droit des acteurs. Cependant, il faut savoir qu'avec la reconnaissance du droit d'auteur à verser à la SACD vient plusieurs autres taxes diverses et variés qui viennent alourdir le montant à verser.
Amateurs d'impro, à vos chéquiers