3 MOTS

A tour de role, chaque acteur a 3 mots donnés par le coach, avec lesquels il doit improviser, en terminant son impro obligatoirement sur un des mots ainsi donné. La durée est variable

Cette manière nécessite de bien maitriser l histoire en cours de construction, et de prendre du recul sur sa propre impro en cours

Existe aussi avec des positions : on peut terminer une impro dans une position donnée dès le début.

Cela nécessite d'être bien attentif au temps qui passe pour poser tranquillement son personnage et l'amener peu à peu à la postition de fin imposée.

Et ça rejoint la catégorie Flashback (en tout cas on l'appelle comme ça chez nous) dans laquelle, en tout cas chez nous, on comme une impro au milieu de l'histoire, puis on en joue la première moitié. On arrête sur la posture et ça permet de poser des jalons qu'il faudra expliquer et justifier par la suite (donc avant dans l'histoire)...

Catégorie "Flashback" vs "Début de la fin":
Dans ma pratique, les flashbacks c'est quand, dans une impro, tu fais des retours dans le passé. Un joueur dit "Je me souviens quand j'étais plus jeune..." et d'autres joueurs jouent la scène qu'il vient de décrire.

Ce que tu appelles Flashback est plus communément désigné par "Le début de la fin"
On joue la fin d'une improvisation puis l'impro s'interrompt et on joue le début qu'il faudra finir au moment où on l'a commencé.
Exemple : l'impro commence par un enterrement et se poursuit avec la discussion des gens qui assistent à cet évènement. La première partie se termine et on joue le début qui devra s'achever sur un enterrement.

J'espère avoir été claire...

Oui, c'est bien ça.

Enfin, après c'est du vocabulaire, il y a le flashback comme procédé narratif et nous on appelle une catégorie comme ça aussi parce qu'elle suppose l'usage de cette technique.

Mais "le début de la fin" c'est bien aussi, comme nom!

Dans mon atelier, pour les impros avec situation dans le temps, on fait un exercice :
à trois : A, B et C
B joue une impro seul. (1min)
Puis : A joue (seul) en imaginant ce qui s'est passé AVANT l'histoire inventée par B.
Enfin : C joue (seul) en imaginant ce qui s'est passé APRES l'histoire inventée par B.